La plainte à l'encontre de nos élues classée sans suite
Le maire nous refuse des excuses publiques et un droit de réponse
Après de graves accusations proférées publiquement lors du conseil municipal du 2 décembre 2021, M. Luciano avait porté plainte contre notre porte parole élue, Emmanuelle Cantoni, le 24 décembre 2021. La plainte pouvant également atteindre de manière préjudiciable notre deuxième porte-parole élue, Virginie Ferreira Barbosa, siégeant au conseil d'administration du centre communal d'action sociale (CCAS).
En effet, la plainte pénale était liée à une présumée violation du secret professionnel à la suite d'un article où notre groupe s'exprimait sur la politique sociale à Vallauris Golfe-Juan, sur des sujets graves d'intérêt public comme la protection des femmes victimes de violence. Une plainte finalement - et bien sûr - classée sans suite pour infraction non caractérisée.
Etant donné que cette affaire leur a valu des accusations publiques en conseil municipal par M. Luciano, des quolibets injurieux de la part d'élus de la majorité, le refus de publier un droit de réponse et un interrogatoire de 2h30 au commissariat avec fichage au FAED (empreintes et photos) pour Emmanuelle Cantoni, nous avons demandé que des excuses publiques soient émises en conseil municipal. Le tout pour affirmer que la transparence (si chère à M. Luciano selon ses dires), le droit et la liberté d'expression sont des socles de la démocratie locale et de l'action publique.
Résultats : aucune excuse et surtout un nouveau refus du droit de réponse totalement assumé en conseil municipal !
Nous vous laissons prendre connaissance ci-après du courrier adressé à M. Luciano exposant ce droit de réponse. Ce genre de décisions de refus du droit d'expression libre des élus sur les supports d'information de la commune et relatives à un excès de pouvoir ont déjà été jugées illégales via plusieurs jurisprudences.
Instrumentaliser ainsi la police, judiciariser le débat public avec l'argent du contribuable, ne pas respecter les droits des élus de la République, les accuser publiquement, les traiter comme des délinquants pour tenter de les bâillonner et les salir sont des atteintes graves aux fondements de notre démocratie.
De telles méthodes répressives ne peuvent être tolérées, à part bien entendu par la majorité de M. Luciano, qui laisse faire. Peut-être que qui ne dit mot, consent ?